- la
valise du "pitou" - le
"sac à puces" - l'
homme des bois - les
"pique-assiettes" - l'aile
ou la cuisse - la
p'tite leçon d' "ostéo" -
la
couette - l'écureuil
volant - le
camion de bonne terre - la dinde
de Noël - la
bague de ma mère -
les grandes
douves - Brigitte
Bardot ... et moi ! -
-
-
- la
"dinde de Noël" !
-
- - pour quitter les photos,
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-
- Nous
habitions à deux pas de chez Belle-Maman, que j'appelais le
plus souvent " Grand-mère ". C'était une adorable
vieille dame, très attachée à la famille et
aux traditions, mais aussi à la terre qu'elle jardinait
à merveille et avec passion.
-
- Sa cuisine était à son image, à la fois
simple, généreuse, chaleureuse, et les rituelles
agapes familiales étaient particulièrement
appréciées. Bien entendu la "dinde de Noël"
faisait partie des incontournables
et le volatile
était bien le seul à s'en plaindre !
-
- La bête en question était toujours achetée
vive, quelques semaines avant une échéance pour elle
fatidique. Il s'agissait bien sûr de parfaire la finesse, le
moelleux, et le "goûteux" de la chair, d'où un statut
privilégié au sein de la basse-cour.
-
- A cet effet la future "dinde de Noël" disposait
quotidiennement de maïs, verdure, et autres gâteries
volaillères, ce régime de faveur lui permettant
in fine de trépasser au mieux de sa forme
si
l'on peut dire !
-
- Cette année là, sentant sans doute sa
dernière heure venue, la bête s'est
échappée des mains venues lui "tordre le cou", pour
aller d'un battement d'ailes se percher sur la barrière du
poulailler.
-
- Bien entendu Belle-Maman s'est précipitée pour
récupérer son bien
lequel a pris un nouvel
essor salvateur ! Profitant de la pente du terrain, la lourde
volaille a parcouru une petite cinquantaine de mètres pour
finalement atterrir sur le faîtage d'une maison
la
dernière du village avant la rase campagne !
-
- Du haut de ce nouveau perchoir, de surcroît doté
d'un étage, la dinde aux marrons risquait fort de s'envoler
à jamais (au propre comme au figuré !), et de finir
dans la gueule d'un renard, maître Goupil étant
toujours prompt à profiter d'une telle d'aubaine.
-
- C'était sans compter sur "l'appel au secours" d'une
belle-sur, et plus encore sur ma petite carabine 22 LR
à un coup, au demeurant plus adaptée au tir sur
cibles en carton que sur "dinde de Noël"
en chair et
en os !
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- Etant plutôt bon tireur, et afin de compenser la
petitesse du calibre (5,5 mm), j'ai pris le parti de viser la
tête. Sans appui et à plus de 30 m c'était
loin d'être évident, mais ce jour là la chance
était avec moi. Au premier tir la bête a tressailli,
au second elle est tombée
"roide morte" !
-
- L'honneur de Grand-maman s'en est trouvé sauf ( le mien
aussi ! ), mais à l'évidence nous étions
passés tout près de la catastrophe, car cette
historiette a bien failli s'intituler "les dindons de la farce"
un comble pour une "dinde aux marrons" !
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