- les
barbillons du "chibani" -
les truites
d'Ifrane - les brochets des
"Dayets" - la
pêche "miraculeuse" -
une pêche...
"historique" -
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- les Brochets des "
Dayets " !
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- C'était
là encore au Maroc, toujours dans les années 50, et
les sorties dominicales étaient très souvent
axées sur la pêche.....
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- Comme beaucoup nous nous retrouvions au bord des " dayets "
c'est à dire des lacs marocains, au demeurant toujours
très poissonneux. De la classique friture de gardons, en
passant par les carnassiers en tous genres, et les grosses "
mémères " carpes, on peut dire que tout le monde y
trouvait son compte.
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- Certains de ces lacs étaient plus ou moins
ceinturés d'une végétation aquatique qui
limitait partiellement les possibilités de pêcher du
bord, et par ailleurs les " grosses bêtes ", et entre autres
les grands brochets, se tenaient plus fréquement
au-delà de ces herbiers.
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- Pour y accéder il suffisait de franchir quelques
petites dizaines de mètres, et pour ce faire certains
utilisaient des chambres à air de camions
équipées d'un très sommaire plancher. En
dépit de son instabilité le système
fonctionnait plutôt bien, mais à l'évidence le
" confort " était des plus limités. Par ailleurs
mieux valait utiliser des cannes plutôt courtes et raides,
et la plus élémentaire prudence imposait de savoir
nager.
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- Cela étant j'ai eu l'occasion
d'assister à deux superbes " bouillons " de pêcheurs
de brochets.....
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- Dans le premier cas notre homme avait manifestement "
piqué " un tout-gros, car la canne était
pliée à se rompre, et il avait beau " mouliner ",
rien ne semblait pouvoir y faire, ni vouloir venir. Du bord nous
nous rendions compte qu'il dérivait lentement mais
sûrement vers le large, mais cela ne semblait pas
l'inquiéter.
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- Au bout d'un bon moment il a dû prendre conscience du
fait, et réaliser qu'il se faisait en quelque sorte tracter
par le grand brochet. Il a alors manifestement paniqué, et
fait ce qu'il ne fallait pas, à savoir couper le fil.
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- Pliée à l'extrême, et
libérée d'un coup, la canne lui est quasiment
revenue en travers de la figure, d'où un brusque et fatal
mouvement de recul. Cul par dessus tête notre malheureux
pêcheur s'est retrouvé à l'eau, et la natation
n'étant manifestement pas son fort, on a craint le pire
avant qu'il parvienne finalement à se
récupérer.
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- Le second cas a pareillement commencé, mais là
notre pêcheur maîtrisait bien la situation et de temps
à autre on apercevait l'énorme bête. A un
moment donné on a vu la canne redevenir rectiligne, et
notre pêcheur mouliner à toute vitesse, comme pour
récupérer son fil après une casse. L'instant
d'après la canne piquait dans l'eau
.et le bonhomme
avec.
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- Ce n'était manifestement pas prévu, et
cramponné d'une main à sa bouée, et tenant sa
canne de l'autre, il braillait comme un beau diable, si bien qu'un
pêcheur en canot est venu lui prêter main forte, et le
ramener à terre. Contre toute attente le fameux brochet
était toujours au bout du 50/100 ème, et non sans
mal il s'est lui aussi retrouvé au sec.
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- Le " monstre " bordait le
mètre vingt, et on a eu le fin de mot de l'histoire. Au
lieu de tirer comme le fait tout poisson qui se respecte, la
bête était revenue à toute vitesse sur le
pêcheur, et était passée sous la bouée
entraînant à sa suite la canne
et celui qui
était au bout !
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andré lequet
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