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les GUÊPES !
(Hyménoptères Vespidae)
 
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Le développement !
 
Chaque alvéole reçoit un oeuf, lequel donnera une larvule, puis une larve apode qui finira par totalement "remplir" la cellule. Au terme de sa croissance, la larve va user de glandes séricigènes pour tisser un opercule hémisphérique, lequel viendra chapeauter la cellule (ci-dessous). La larve se transformera ensuite en nymphe, puis ultérieurement en insecte dit parfait, à l'occasoin d'une mue qualifiée d'imaginale. Après un temps de maturation , le jeune adulte ou imago va perforer l'opercule, s'extraire de sa logette, et mener la vie qui lui est dévolue au sein de la colonie.
 
 
larves et cellules operculées larves et cellules operculées
larves à divers stades, et cellules operculées
 
 
Les larves sont nourries "à la becquée" par les ouvrières, lesquelles régurgitent un broyat d'insectes, agrémenté pour certaines espèces de produits sucrés, issus de fruits par exemple. A noter que les larves peuvent en quelque sorte "rentrer la tête dans les épaules", ce qui génère un repli sous-jacent, sorte de réceptacle où la becquée pourra trouver place le temps d'être entièrement consommée.  
 
 
oeufs larves à divers stades détail d'une larve âgée
de gauche à droite: oeufs; panel de larves à divers stades de développement; larve à terme
 
 
 
tête larve âgée "réceptacle à becquée" jeune nymphe
 de gauche à droite: tête de larve; mise en évidence du "réceptacle à becquées"; jeune nymphe.
 
 
 
nymphe plus âgéenymphe à terme
à gauche: nymphe à "mi-parcours" de sa maturation; à droite: nymphe à terme
 
 
L'aiguillon !
 
Comme chez tout insecte doté d'un aiguillon, ce dernier est en relation avec une glande à venin, et la principale caractéristique de celui des Vespidae (et donc des guêpes et frelons) est d'être lisse (ci-dessous). Il s'ensuit que le "dard" ne reste pas dans les chairs, et que ces insectes peuvent piquer et repiquer à volonté. Pour un prédateur c'est d'ailleurs la moindre des choses, puisque l'aiguillon est évidemment utilisé à l'encontre des proies quelque peu récalcitrantes.
 
 
 frelon (Vespa crabro), aiguillon sur le vif. frelon (Vespa crabro), aiguillon  isolé avec allumette étalon. frelon (Vespa crabro), aiguillon  isolé.
aiguillon de frelon (Vespa crabro), in situ, et isolé
  
A l'inverse l'aiguillon des abeilles, insectes non prédateurs, est en quelque sorte dévolu à la seule défense des intérêts de la colonie. Sa structure "barbelée", à l'image d'un harpon, fait qu'il reste fiché dans la victime, entraînant à sa suite la glande à venin, et plus encore à l'occasion. Il s'ensuit que l'abeille ne peut évidemment piquer plus d'une fois, et surtout que cette mutilation la condamne à brève échéance. A noter au passage qu'en extirpant un aiguillon d'abeille, il faut veiller à ne pas écraser la glande à venin, ce qui aurait pour effet d'en injecter encore plus. Concrètement la pince à épiler est à proscrire, le mieux étant de "racler" l'aiguillon, par exemple avec le tranchant d'une lame de couteau, cette dernière étant tenue perpendiculairement à la peau.
 
aiguillon d'abeille domestique..............  abeille (Apis mellifica) , aiguillon dans mon doigt, photo 1. abeille (Apis mellifica) , aiguillon dans mon doigt, photo 2. abeille (Apis mellifica) , aiguillon dans mon doigt, photo 3.
à gauche: aiguillon d'abeille domestique (Apis mellifica) vu en microscopie électronique à balayage. Remarquer les "barbules" (flèches) qui sur le principe du harpon s'opposent à son retrait; à droite: de la théorie à la pratique ... mon doigt faisant les frais de la démonstration ! L'aiguillon et la glande à venin associée restant dans la "victime", l'abeille s'en trouve étripée lors de son envol ... et bien sûr condamnée ! Si besoin était vous noterez que Dame Nature a inventé le harpon bien avant ... que nous l'inventions !
 
.... et une vrombissante parenthèse apicole !
Aux dires de l’apiculteur venu le récupérer, ce genre d’essaim comporte environ 20.000 bestioles, soit la moitié d’une ruche qualifiée de «moyenne». Pour mémoire l’essaimage résulte en quelque sorte du dédoublement d’une ruche devenue trop "populeuse". Concrètement la reine en titre part avec sa cohorte d’ouvrières (formant ainsi un "essaim") afin de fonder une nouvelle colonie (dans un arbre creux par exemple) … une jeune reine prenant alors la relève au sein du rucher;
 
abeille (Apis mellifica), essaim, et moi à le photographier. abeille (Apis mellifica), essaim, vue d'ensemble. abeille (Apis mellifica), essaim, vue partielle rapprochée. abeille (Apis mellifica), mes doigts dans l'essaim.
Cet essaim d’abeilles (Apis mellifera = Apis mellifica) a eu la bonne idée de venir se poser à deux pas de chez moi, et comme vous le voyez «à portée de main», expression on ne peut plus de circonstance ...et de plus parfaitement illustrée par cette vidéo (mettez le son ! ). Bien qu’elle sorte de l’ordinaire, et que la montée d’adrénaline soit garantie, ce genre de vidéo est rendu possible par la non agressivité des abeilles « essaimantes » ... mais la prudence reste néanmoins de règle !
ci-dessous à droite: alors que je venais de les "manipuler" sans problème, et sans la moindre réaction défensive, les directives de l'apiculteur n'ont pas été du goût des bestioles, et je me suis retrouvé avec une vingtaine de piqûres au niveau de l'avant-bras ... et ça se voit !
abeille (Apis mellifica), abeilles à pleine main, photo 1. abeille (Apis mellifica), abeilles à pleine main, photo 2. abeille (Apis mellifica), abeilles à pleine main, photo 3. ........... abeille (Apis mellifica), mes avant-bras après piqûres, photo 1. abeille (Apis mellifica), mes avant-bras après piqûres, photo 2.
 
 
Bon à savoir !
 
1)- prévoir !
 
- La période estivale est éminemment favorable aux insectes indésirables, à commencer par les mouches et moustiques. Les guêpes ou frelons pouvant également jouer les importuns, mieux vaut donc se prémunir, mais pour autant il n'est pas question de "bomber" n'importe quoi, n'importe comment, et surtout pas avec n'importe quoi. En conséquence préférez les marques et produits connus, respectez à la lettre le mode d'emploi, et faites-en bon usage....c'est-à-dire le moins possible !
 
2)- le cas des frelons !
 
- Contrairement à une idée reçue, et sauf a être allergique, la piqûre du frelon n'est pas plus dangereuse, ni plus douloureuse, que celle des guêpes. Je dirais avoir eu l'occasion de tester, que ce soit involontairement, ou en "tentant le diable" comme ci-dessous. Cela dit l'impact psychologique joue censément un rôle important, la taille de l'insecte ajoutant à la perception de l'agression et au ressenti de la douleur.
 
 
Vespa crabro (frelon) en main, photo 1  Vespa crabro (frelon) en main, photo 2 Vespa crabro (frelon) sur doigt, photo 1 Vespa crabro (frelon) sur doigt photo 2
 
Allergiques s'abstenir, car à ce petit jeu on "gagne" plus souvent qu'au loto....même si ces bestioles (prisonnières de mon piège lumineux), étaient quelque peu engourdies par la fraîcheur nocturne. Au final et vous l'aurez compris, la piqûre du frelon reste "acceptable", mais pour autant ne vous croyez pas obligé de le vérifier, ni surtout d'aller farfouiller dans un nid, car à coup sûr il vous en cuirait .... et c'est peu dire!
 
Vespa crabro (frelon) en main, photo 3 Vespa crabro (frelon) en main, photo 4
 
 
- A noter qu'une croyance très répandue voudrait que 6 frelons puissent tuer un cheval, 3 un homme, et 2 un enfant. Bien entendu il n'en est rien. Reste que les frelons ont été utilisés comme arme de guerre dans l'antiquité. Enfermés dans des récipients de terre cuite, ils étaient catapultés sur l'ennemi. En se brisant à l'arrivée, les récipients en question libéraient évidemment des hordes de bestioles pour le moins "furibardes", au grand dam d' adversaires peu préparés à une attaque en quelque sorte "aérienne".
 
- Contrairement aux guêpes les frelons sont fréquemment attirés par la lumière, et si un nid est installé dans les environs de votre habitation vous aurez fatalement de la visite. Dans tous les cas la règle d'or est de ne pas vous s'affoler, et surtout de ne pas affoler une bestiole qui par nature n'est pas agressive, mais pourrait le devenir si vous faites n'importe quoi.
 
- Si l'insecte est entré dans une pièce ne cherchez pas à l'en faire sortir manu militari, car il pourrait ne pas apprécier. Allumez vos éclairages extérieurs, éteigniez la pièce concernée, et l'insecte repartira bien souvent comme il est venu, c.a.d. attiré par la lumière... cette fois extérieure. Si vous préférez la manière forte, et avez une bombe insecticide appropriée, laissez la bête se poser, et se calmer, avant de la "fusiller" à coup sûr, et en quelque sorte à bout portant.
 
- Si vous aimez profiter de la fraîcheur du soir pour dîner au jardin, ou simplement papoter entre amis autour d'un verre, proscrivez absolument les éclairages sur pied de parasol, ou tout autre dispositif placé à vos côtés. En vous arrivant dessus sans crier gare, la toujours très impressionnante bestiole sèmerait en effet la panique, ce qui n'est jamais bon. Préférez les éclairages muraux, et de préférence hauts placés, ou à défaut éloignez la source lumineuse.
 
- Sachez également que le risque est maximum en fin de saison, les nids ayant fait le plein de leurs occupants (cela vaut également pour les autres Vespidae). Sachez encore que le frelon qui vient aux lumières s'en trouve quelque peu "décontenancé", ce qui lui enlève beaucoup de sa réactivité, et vous laisse le temps de "riposter" à bon escient si vous y êtes contraint.
 
- Sachez enfin que les frelons sont protégés en Allemagne, ce qui à l'évidence témoigne de leur non dangerosité, même si un minimum de prudence reste évidemment de règle.
 
3)- le cas les guêpes !
 
- Toutes les espèces de guêpes peuvent piquer, mais toutes ne piquent pas. En d'autres termes il est des espèces agressives, ou plus exactement réactives, voire très réactives, et d'autres qui ne le sont pas, ou peu. Schématiquement on peut dire que les espèces qui nidifient en "aérien" sont d'autant moins agressives qu'elles ne sont pas attirées par le "sucré". Autrement dit vous pouvez avoir un superbe nid de "Dolichovespula media" à 3 m de votre salon de jardin, et siroter votre apéro en toute tranquillité.... le plus souvent sans même soupçonner la présence du guêpier.
 
- A l'inverse défiez-vous de tout nid souterrain, et de toutes les guêpes s'invitant à votre table, ou tournicotant autour des fruits à maturité, qu'ils soient tombés ou non. Le plus souvent, pour ne pas dire toujours, il s'agit de la guêpe commune (Vespula vulgaris), véritablement agressive, ou de la guêpe germanique (Vespula germanica) qui l'est encore plus.
 
- Bien entendu il est toujours des exceptions, mais un minimum de bon sens et d'observation permet le plus souvent d'y faire face, et d'opter pour la solution la plus rationnelle.
 
4)- destruction des nids !
 
- Dans la majorité des cas elle ne s'impose pas, sauf s'il s'agit des espèces agressives précitées (aisément identifiables par leur comportement et la localisation des nids), ou si le guêpier squatte votre salle d'eau ou un coin de véranda (ça arrive!). Le mieux est évidemment de faire appel à des professionnels, qu'il s'agisse des pompiers, quand c'est possible, ou d'entreprises privées. Il faut en effet savoir que selon les Municipalités les pompiers interviennent ou pas, et que le service peut être gratuit ou donner lieu à une "participation".
 
- Si vous êtes véritablement contraint d'intervenir vous-même, je conseille d'utiliser un soufflet poudreur, et une poudre insecticide de jardins. Localisez l'entrée du nid si elle est visible, ou à défaut le chemin d'accès emprunté par les insectes. La fraîcheur nocturne ralentissant nettement l'activité (et la réactivité !) de ces insectes, opérez tard le soir, ou mieux encore très tôt le matin (au lever du jour !). Poudrez promptement... et "repliez"-vous de même. Le problème sera dès lors réglé sous 24 à 48 h, car en se toilettant les insectes vont ingérer les particules toxiques fatalement "récoltées" lors de leurs allées et venues, d'autant que le battement des ailes ajoute à la diffusion de l'insecticide.
 
- Ce procédé vaut évidement pour les insectes actifs au moment du traitement. En d'autres termes ceux "à naître", et donc encore enfermés dans leurs alvéoles, ne seront éliminés qu'au fur et à mesure de leur sortie, ce qui peut demander un "certain temps" (comme le disait Fernand Raynaud !), mais ne pose pas de problème particulier.
 
- Si le nid est très accessible, et que vous êtes pressé d'en finir, vous pouvez le décrocher pour le détruire complètement et définitivement. Pour cela il faut attendre 3 ou 4 jours après le traitement et vous assurer que plus rien ne vole. Une fois décroché, le nid sera brulé ou enfermé dans un sac de plastique et généreusement "piétiné". Là encore il est préférable d'agir "à la fraîche", même si le risque est quasi nul.
 
-Au final je dirais que la méthode a fait ses preuves, mais je dirais aussi que je décline toute responsabilité!
 
5)- ne jamais oublier !
 
- Chez les insectes les phéromones (sortes de "messages chimiques"), font leur preuve tous les jours, qu'elles soient par exemple "sexuelles" pour la recherche du partenaire, ou dites de "pistes" pour le cheminement des fourmis. Chez les insectes sociaux que sont les guêpes, cette forme de communication est censément très élaborée. En d'autres termes il suffit qu'une guêpe se sente agressée pour qu'elle émette un "message" propre à déclencher un branle-bas de combat général, et gare à vous si vous êtes à proximité du nid.
 
- Bien entendu les piqûres multiples résultent toujours de ce type de situation, avec à l'origine une imprudence le plus souvent caractérisée (jet de pierres sur le nid, arrosage du nid, "bombage" inapproprié, etc...). Pour autant le côté accidentel n'est pas exclu, et certains travaux peuvent réserver de mauvaises surprises (terrassements, défrichages, élagages, ou taille de haies, par exemple).
 
- N' oubliez pas non plus que les guêpes ne sont jamais toutes au nid, et même si vous parvenez à maîtriser les "sortantes", vous risquez fort d'être pris à revers par les "rentrantes" !
 
6)- en cas de piqûre !
 
- Si l'allergie est connue, ou s'il y a suspicion d'allergie, c'est l'urgence médicale absolue et sans délais. Idem si la piqûre se produit dans la gorge, ce qui peut arriver en mangeant un fruit où une guêpe s'est insinuée. Contrairement à une idée reçue le phénomène allergique est principalement traité à l'adrénaline (injections sous-cutanées) et non à la cortisone. Je rappelle que ce type d'allergie peut évoluer en oedème de Quincke avec troubles digestifs, constriction thoracique, et à terme détresse respiratoire et circulatoire, d'où la nécessité d'intervenir rapidement.
 
- A noter au passage que toute personne allergique au venin des Hyménoptères devrait disposer en permanence du matériel nécessaire, ou se faire désensibiliser puisque c'est possible. A titre indicatif je signale qu'une dizaine de décès annuels sont en moyenne répertoriés en France, soit plus que ceux imputables aux morsures de vipères.
 
- Si la piqûre est en quelque sorte "ordinaire", l'application d'un anti-inflammatoire soulage rapidement. A défaut, le vinaigre en friction locale est lui aussi bénéfique, tout comme l'eau de Javel qui en plus désinfecte. Le venin étant par ailleurs "thermolabile", autrement dit sensible à la chaleur, on peut utiliser l'extrémité incandescente d'une cigarette en l'approchant au plus près de la piqûre durant une bonne minute (mais sans pour autant provoquer une brûlure!).
 
- Par ailleurs, et aussi surprenant que cela puisse paraître, il est des "trucs" et "remèdes de bonne femme" qui marchent. Pour les piqûres "ordinaires", il en est un particulièrement utile en pleine campagne. Il suffit de bien écraser des feuilles de plantain (cf. ci-dessous), et de frictionner la zone piquée avec la pulpe obtenue, pour voir la douleur disparaître quasiment dans la minute.
 
- J'avoue que je n'y croyais pas, jusqu'au jour où j'ai été amené à intervenir ainsi sur une gamine de 5-6 ans. Sous l'effet de la piqûre elle hurlait littéralement, et deux minutes après elle jouait comme si de rien n'était. J'ajouterais qu'à défaut de plantain, il suffit de pareillement broyer 3 plantes différentes (n'importe lesquelles), et de les appliquer comme décrit. Ce serait tout aussi efficace ( voir le témoignage ci-dessous ! ), mais là je n'ai pas eu l'occasion de personnellement tester. Enfin je rappelle que l'urine a des propriétés trop souvent ignorées ... étant entendu qu'il est plus facile de s'uriner sur la main que dans l'oreille !
 
J'ai lu votre page sur les guèpes. Je l'ai trouvée très intéressante. Concernant la pratique des 3 herbes avec les enfants, je peux témoigner de leur efficacité. Difficile de dire si c'est la "foi" de l'enfant ou le "remède" qui intervient. En effet cela m'est arrivé dans une carrière avec mon fils. Pas une feuille de plantin à portée de vue , je ramasse trois herbes qui pouvaient pousser dans ce monde minéral. A ma grande surprise les pleurs s'arrêtent presque tout de suite ...
 
 
 grand plantain plantain lancéolé
à gauche: grand plantain (Plantago major); à droite: plantain lancéolé (Plantago lanceolata) ou herbe à 5 côtes.
Ces 2 espèces sont très communes partout. Le lancéolé a un port érigé, le grand plantain est lui est plutôt étalé.
 
7)- un dernier conseil !
 
- Si les visites de guêpes et frelons sont à votre goût trop fréquentes, vous pouvez "réguler" en douceur, et sans aucun risque, en jouant sur leur attirance pour les liquides sucrés, et notamment pour la bière. Ces insectes en raffolent, à l'instar de nombreux Coléoptères, et Lépidoptères nocturnes, pour ne citer qu'eux. Le procédé est certes connu, mais dans le cadre de cette page je ne pouvais évidemment faire l'impasse.
 
- Le piège, puisque c'est de cela qu'il s'agit, est extrêmement simple et efficace. Il suffit de couper transversalement une bouteille plastique grand format ( eau minérale 1,5 litre par exemple), à 10 cm en dessous du goulot, et de remboîter l'entonnoir ainsi formé dans la partie restante. Après avoir "chargé" le piège de 5 cm de bière, vous le posez à l'écart des zones que vous fréquentez, ou le suspendez dans un arbre ce qui est préférable quand c'est possible.
 
Vous l'aurez compris, le piège fonctionne sur le principe de la nasse, l'insecte pouvant entrer, mais non ressortir. J'ajouterais qu'il va s'offrir une bonne "cuite"....avant de finir noyé. Si nécessaire, rien n'interdit de mettre plusieurs pièges, sachant qu'il faut les réapprovisionner de temps en temps.
 
 
 
 
les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr