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- (Gonepteryx rhamni,
Lépidoptère Pieridae)
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- La chenille
-
- Là où certaines affichent
clairement leur toxicité, et se pavanent sans risques ni
vergogne sous le nez des oiseaux prédateurs, d'autres
chenilles sont au contraire parfaitement consommables, et ont donc
tout intérêt à se faire oublier ... comme le
font celles de notre Citron !
-
- La palette du mimétisme est
vaste, mais la coloration et la forme restent les classiques du
genre. Au gré des nombreuses images ci-dessous, vous verrez
que la chenille du Citron "a tout compris", au point de sembler
faire partie du végétal nourricier, tant elle
s'applique à en mimer la couleur et la nervation. A cela
s'ajoute le principe bien connu de l'ombre inversée (face
sombre dessus, et claire dessous), ce qui tend à "gommer"
les contours de la bestiole, et donc à la mieux dissimuler
aux yeux des prédateurs ... CQFD !
-
- La constance morphologique de cette
chenille fait qu'il est impossible de situer les stades larvaires
avec la précision habituelle. La taille elle-même est
peu fiable, car son accroissement s'avère finalement trop
progressif, puisqu'il se fait à la fois au sein de chaque
stade larvaire, et lors de chaque mue, et donc du passage à
un stade supérieur. De ce fait il ne sera pas fait mention
des stades mais seulement des dates de prises de vues. A
défaut, les rituelles allumettes des têtes de
séries, associées aux dates afférentes,
donnent néanmoins un excellent aperçu du
développement des chenilles.
-
- 12-IV-09

- Exemple de chenille naissante
(allumette) .... et après les premiers "déjeuners"
pour les images suivantes! Vous noterez que le "chorion" (=
enveloppe de l'oeuf) n'est pas consommé par la chenillette
du Citron, alors qu'il l'est chez de nombreuse
espèces. Veuillez, S.V.P.,
agrandir la dernière illustration pour bien juger de
l'étroitesse des rapports entre ces chenilles et la
nervation du feuillage.
-
- 17-IV-09

- Moins d'une semaine plus tard
...
- La croissance des chenillettes
est déjà patente, et le rapport avec la nervation
toujours aussi étroit.
-
- 21-IV-09

- à un âge plus
avancé, la chenille opte pour le dessus de la feuille, et
la nervure centrale.
-
- 23-IV-09

-
- 27-IV-09

- Sur l'allumette, on distingue
bien le dégradé latéral blanc qui participe
au phénomène dit de " l'ombre inversée ",
précédemment décrit.
- Là encore, vous
remarquerez la position "nervurale" des chenilles, mais le rapport
des tailles est censément faussé,
- car les chenilles grandissent
plus vite en intérieur ... que les feuilles en
extérieur !
-
- 29-IV-09

- ... le 5e et dernier stade
larvaire !
-
- Détails

- de gauche à droite:
1)- chenille et sa mue; 2)- gros plan de la tête;
3 & 4)- sécrétions
pilifères.
- Je ne saurais l'affirmer, mais je pense
que ces fines gouttelettes perlant à
l'extrémité des poils, correspondent à une
réaction défensive. Cette sécrétion
pourrait être plus ou moins toxique,
ou simplement dissuasive, par exemple en
raison de son odeur ou de son âcreté. La chenille de
l'Aurore (Anthocharis cardamines), une autre Pieridae, est
pareillement "équipée". Si un visiteur est au fait
de la question, je suis bien sûr preneur !
-
-
les
pages entomologiques d' andré
lequet :
http://www.insectes-net.fr