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CERAMBYX SCOPOLII !

(Coléoptère Cerambycidae)

 

(page 2 sur 2)

 

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Le Cerambyx scopolii est un peu la miniature du Cerambyx cerdo, autrement dit du grand Capricorne du chêne (cf. page entomo). Contrairement à ce dernier C. scopolii n'est pas protégé, et il s'attaque à de nombreuses essences (peuplier, chêne, hêtre, orme, saule, tilleul, charme, noisetier), y compris fruitières (pommier, cerisier, prunier), d'où une possible nuisibilité quand les larves sont nombreuses.

 

Toujours à l'inverse de son "grand frère", C. scopolii apparaît très tôt en saison (avril), et peut se rencontrer jusqu'en juillet-août. Il est en outre diurne et on peut même dire qu'il affectionne voler en plein soleil. Par ailleurs il n'est pas rare de le voir butiner ( aubépine, sureau, ombellifères), ce que le cerdo ne fait jamais.

 

 

Cerambyx scopolii (mâles), et duo comparatif avec Cerambyx cerdo (mâle également)

... et une vidéo intitulée "balade "dinatoire" !

 

 

 

Cerambyx cerdo mâleCerambyx scopolii idem

le cliché ci-dessus (prise simultanée d'insectes de collection) donne là encore un bon aperçu de la disparité des tailles et des corpulences.

Concrètement le Cerambyx cerdo atteint 60 mm hors antennes, et C. scopolii n'excède guère les 25 mm.

 

 

 

 

femelle (25 mm) de Cerambyx scopolii

......les antennes dépassent de peu l'abdomen

 

 

Le développement larvaire est par contre très comparable, et on retrouve le même type de loge nymphale obturée par un excréta de carbonate de calcium, autrement dit de "calcaire". Pour rester dans le domaine des similitudes on citera l'aptitude au "couinement", par friction de la partie postérieure du thorax sur la zone abdominale correspondante, et le même type de dimorphisme sexuel (propre à de nombreuses espèces de longicornes), à savoir des antennes très développées chez les mâles, et nettement plus réduites chez la femelle.

 

 

 

larve du Cerambyx scopolii (elle est plus grosse à terme)

 

 

 

 

 

Loges nymphales du Cerambyx scopolii (insectes extraits)

à gauche: 1 opercule calcaire, 2 restes de mue nymphale, 3 début de la galerie de sortie.

à droite: empreinte résiduelle de l'opercule, et galerie de sortie pré-perforée.

(l'écorce n'est pas perforée puisque la bestiole adulte a été extraite en cours d'hiver)

 

 

 

FIN

 

les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr