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 La GRANDE TORTUE (Nymphalis polychloros) !
 
(Lépidoptère Nymphalidae)
 
(page 3 sur 3)
  
 
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La chenille en images .... suite ! 
 
 ... du 2e au 3e stade
chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 2e stade (photo 1) chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 2e stade (photo 2) chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 2e stade (photo 3) chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 2e stade (photo 4) mues groupées de chenilles de Grande tortue (N. polychloros)
.... la coloration s'affirme .... les soies épineuses aussi ... et bien sûr la taille s'accroît !
à droite: vous remarquerez le synchronisme des mues, un des corollaires du grégarisme
 
... du 4e au 5e stade 
chenille de Grande tortue (N. polychloros) au 4e stade (photo 1) chenille de Grande tortue (N. polychloros) au 4e stade (photo 2) groupe de chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 4e stade (photo 1) groupe de chenilles de Grande tortue (N. polychloros) au 4e stade (photo 2) chenille de Grande tortue (N. polychloros)
 ... les soies "barbelées" atteignent leur plein développement, et leur couleur orangée se fait dominante
Dans le même temps la taille des bestioles augmente ... et l'appétit aussi !
 
... et à maturité (fin de 5e stade) 
chenille de Grande tortue (N. polychloros) au dernier stade (photo 1) chenille de Grande tortue (N. polychloros) au dernier stade (photo 2) chenille de Grande tortue (N. polychloros) au dernier stade (photo 3) chenille de Grande tortue (N. polychloros) au dernier stade (photo 4)
 
Quelques exemples de chenilles en "fin de parcours"
Pour en arriver là il aura fallu 5 semaines
 
groupe de chenilles de Grande tortue (N. polychloros) en main (photo 1) chenille de Grande tortue (N. polychloros) au dernier stade (photo 5) groupe de chenilles de Grande tortue (N. polychloros) en main (photo 2)
 
 
.... et gros plans ... avant corps de chenille de Grande tortue (N. polychloros) tête de chenille de Grande tortue (N. polychloros)... pour le plaisir !
 
 
La chrysalide
 
Après plus ou moins 5 semaines, passées de concert à dévorer ( et "crotter" à l'avenant ! ), la quiétude des bestioles fait place à une très inaccoutumée bougeotte. L'heure de la nymphose et du chacun pour soi a en effet sonné, et la colonie va peu à peu de dissoudre, au gré de la dispersion de ses membres.
 
Contrairement à d'autres espèces l'arbre nourricier n'est que rarement quitté, et après une quête relativement courte, la chenille jette son dévolu sur un rameau, une branchette, ou encore une simple feuille, afin d'y tisser un coussinet soyeux, et s'y suspendre tête en bas.
 
La nymphose proprement dite intervient généralement dans les 36 à 48 heures suivantes, la chrysalide se retrouvant elle même suspendue au coussinet par son crémaster, organe situé à la toute extrémité abdominale, et doté d'une plage griffue comme l'est notre "velcro" !
 
chenille de Grande tortue (N. polychloros) en pré-nymphose (photo 1) chenille de Grande tortue (N. polychloros) en pré-nymphose (photo 2) chenille de Grande tortue (N. polychloros) en pré-nymphose (photo 3) chenille de Grande tortue (N. polychloros) en pré-nymphose (photo 4)
exemples de chenilles en pré-nymphose. 
 
chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 1 chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 2 chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 3
.... et de chrysalides ! 
 
 
chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 4 chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 5 chrysalide de Grande tortue (N. polychloros), photo 6
La couleur des chrysalides va du brun au gris, mais toutes sont dotées de "miroirs", sorte de petites plages joliment argentées ou dorées.
(ces miroirs apparaissent en blanc sur les agrandissements, car les APN ont du mal à capter les phénomènes physiques induisant leur coloration)
 
En guise de conclusion ...
 
Petite tortue (Aglais urticae), photo gag,
La disparition d'un insecte, ou sa raréfaction, peuvent résulter de multiples facteurs, mais en règle générale les causes essentielles restent la modification plus ou moins radicale des milieux, et l'usage généralisé des pesticides en tous genres ! La surchasse des collectionneurs est parfois incriminée, mais le plus souvent elle sert de prétexte et de paravent à des réalités autrement plus préjudiciables ... et souvent moins avouables !
 
Les espèces localisées sont évidemment plus vulnérables, surtout quand cette localisation intéresse des bestioles naturellement peu prolifiques. Cependant, et c'est là un phénomène récent, des papillons parfois très communs se "volatilisent" littéralement, au point de déserter des régions entières en l'espace de quelques années.
 
C'est notamment le cas de l'ex très commune "Petite tortue" (Aglais urticae, voir ci-contre), qui déserte la France vitesse grand "V" (ainsi que la Belgique), alors que sa plante nourricière abonde (ortie). A moindre échelle le Flambé (Iphiclides podalirius), et l'Ariane ou Némusien (Lasiommata maera) sont devenus quasi introuvables en Loire-Atlantique / Vendée, et en d'autres lieux sans doute.
 
Bien entendu les entomologistes les plus éminents se sont penchés sur la question, et tous s'accordent pour considérer que les contingences habituelles, et climatiques actuelles (réchauffement), ne sauraient modifier aussi radicalement la biogéographie desdites espèces, et de surcroît sur un laps de temps aussi court, puisque de l'ordre de la demi-décennie, voire moins.
 
Reste à savoir si ce phénomène (a priori sans précédent) est susceptible d'évoluer ... et jusqu'où le cas échéant !
Pour l'heure c'est un énorme ?.... et c'est encore peu dire ! 
 
FIN 
les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr