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- la BUCÉPHALE
!
- (Phalera bucephala,
Lépidoptère Notodontidae)
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- La chenille ... suite
!
Stade 3 (=
L3) ...
à J + 13
- Comme les photos ci-dessous le montrent,
l'accroissement de la taille des bestioles va de pair avec un
appétit allant crescendo, et le feuillage nourricier ne
fait pas long feu. Vous noterez que les feuilles sont toujours
consommées en commun et côte à côte,
mais aussi et surtout en "marche arrière", et ce dès
le 2e stade. Du fait de cette progression "à reculons" les
chenilles finissent par se retrouver "serrées comme des
sardines" au niveau du pétiole (= queue de la feuille ! )
en attendant que leur "GPS" sensoriel (tactile ? olfactif ? )
annonce ... "changement de feuille imminent" !
-

- à gauche et au
centre: chenilles venant de passer au 3e
stade;
- à droite:
illustration du nourrissage "à reculons" .... en l'attente
du changement de feuille !
- Afin de gagner de la place pour
d'ultimes grignotages, et peut-être aussi de gagner en
"confort" tant elles sont serrées,
- les chenilles redressent leur
abdomen à la verticale ... et bien sûr en "choeur",
comme il se doit pour des grégaires !
-
- Stade 4 (= L4) ...
à J + 20
- Chenilles de Bucéphales
au 4e stade larvaire. Celle de droite vient de muer, d'où
son abondante "chevelure"
- Par-delà l'accroissement
logique de la taille, le 4e stade se caractérise par
l'acquisition du très typique "Y" facial jaune ...et
inversé !
-
-

- à gauche et au centre:
comparaison du volume des têtes, et accessoirement des
corps, entre une chenille en fin du 3e stade larvaire, et une au
début du 4e . Vous noterez surtout l'importante
différence des volumes céphaliques; à
droite: chenille venant tout juste de passer au stade 4,
d'où sa tête jaune (non encore pigmentée).
Vous remarquerez là encore la différence de taille
avec la capsule céphalique du stade 3 qui est restée
accrochée dans les soies faciales.
-
............

- à gauche: toujours
synchrones, toujours côte à côte, et toujours
à reculons ... telle est la règle ! ... et telles
sont les "tablées" au pays des bucéphales !
à droite, photo 1: chenilles au début de
stade 4; à droite, photo 2: les mêmes à
table ! Photo 3: et là en fin de stade !
Nota: plus les chenilles grossissent, plus la feuille est
rapidement dévorée, d'où une certaine
fébrilité le temps que la cohorte s'organise et
s'achemine vers un autre rameau. ou une nouvelle
feuille.
-
-
- Stade 5 (= L5)
à J + 27
.
.

- C'est le dernier stade larvaire
de la Bucéphale, mais aussi de la plupart des chenilles,
toutes espèces confondues.
- Vous noterez la taille
déjà respectable de ces "caterpillars" ... comme on
dit outre-Manche !
-

- à gauche: le
grégarisme de ces chenilles fait que les mues sont
collectives, et même plus ou moins simultanées, comme
le montre cette photo où les 4 chenilles à
tête jaune viennent manifestement de muer; au centre:
l'abondante pubescence de ces chenilles témoigne du
caractère récent de leur mue, et donc d'une certaine
immaturité; à droite: exit les tablées
au coude-à-coude ! A ce stade de développement c'est
chacune sa feuille, mais la notion de groupe perdure ... cette
fois au niveau des rameaux !
-
................

- à gauche:
portraits ... face et trois-quarts ! à droite: les
bien nommées "pattes-ventouses" de la partie
abdominale.
- En entomologie, ces
pattes-ventouses portent le nom de "fausses pattes", les vraies
étant thoraciques et toujours au nombre de
6,
- qu'il s'agisse de larves ou
d'insectes adultes.
-
-
- La chrysalide
!
-
- Arrivées à terme les
chenilles descendent à terre pour se nymphoser ( ou s'y
laissent choir ? ) et le plus souvent elles se contentent de
s'enfouir dans la litière superficielle, aux alentours de
l'arbre nourricier. Contrairement aux espèces
"coconneuses", ou adeptes de logettes souterraines, la chrysalide
de la bucéphale est nue, sans la moindre ébauche de
tissage d'un cocon, ou d'agglomération de substrat. Cette
absence de protection favorisant évidemment la
prédation, Dame Nature a anticipé la "casse" en
gratifiant la bucéphale de pontes généreuses
pouvant se qualifier de "compensatoires", à l'image des 692
oeufs précédemment recensés et
mentionnés.
-
- à gauche:
chenilles en pré-nymphose avancée ... et donc
classiquement "ratatinées" !
- à droite: panel de
chrysalides en cours de maturation (pigmentation &
durcissement)
-
-


- Illustration de la morphologie
et de la maturation de la chrysalide.
- de gauche à
droite: ... de la verte (c'est le cas de dire ! ) ... à
la mûre !
-
-
- En guise de conclusion
....
-
- Je rappellerais que le cheval de guerre
d'Alexandre le Grand s'appelait lui aussi "Bucéphale", et
qu' à l'origine la bête était
réputée indomptable. Fort heureusement l'illustre
cavalier savait déjà murmurer à l'oreille des
chevaux, et tout est rentré dans l'ordre une fois les
explications dûment données. L'Histoire ne dit pas si
la bête qui avait tout simplement peur de son ombre s'est
alors mise à galoper plus vite qu'elle, mais il est permis
de le supposer !
-
FIN
les
pages entomologiques d' andré
lequet :
http://www.insectes-net.fr