ACCUEIL - COLEOPTERES - LEPIDOPTERES - AUTRES -VIDEOS - HISTORIETTES - NEWS - LIENS - WANTED ! - MAILS d'OR -
 
 
la NÈPE CENDRÉE ou SCORPION d'EAU !
(Nepa cinerea, Hétéroptère Nepidae)
 
(page 4 sur 5)
 
- pour quitter les agrandissements, et les vidéos, faire "page précédente" dans votre navigateur -
 
Les oeufs ... suite !
Ils étaient attendus ! ... les voila !
Nèpe (Nepa cinerea), ponte groupée,  photo 1. Nèpe (Nepa cinerea), ponte groupée,  photo 2. .. ......Ranatre (Ranatra lineatis), ponte..... .... Nèpe (Nepa cinerea), ponte groupée,  photo 3. Nèpe (Nepa cinerea), ponte groupée,  photo 4.
à gauche & à droite: "au cordeau" ou "fouillis", telles se présentent les pontes de nèpes !
à droite : pour un meilleur rendu photographique, mais surtout pour renforcer un support végétal très dégradé, et donc fragilisé, un petit morceau de feuille de nénuphar a été glissé dessous ; au centre: remarquez le contraste avec la très "class" ponte de la cousine ranatre !
 
 
Nèpe (Nepa cinerea), oeuf isolé,  photo 1. Nèpe (Nepa cinerea), oeuf isolé,  photo 2. Nèpe (Nepa cinerea), oeuf isolé,  photo 3. ........... Nèpe (Nepa cinerea), exemple de ponte "noyée".
à gauche: exemples d'oeufs pondus isolément, et là théoriquement dans les règles ( insertion dans le support avec filaments aérifères hors d'eau) mais vous verrez ultérieurement que ce genre de ponte est loin d'être significatif et représentatif de la règle ; à droite: exemple de ponte "envoyée par le fond" (pouvant donc se qualifier de "coulée" ou "noyée"), suite à la dégradation du végétal, sans doute conjuguée au poids des oeufs agglutinés (via le gel précédemment évoqué). La découverte d'oeufs "coulés" n'est pas rare, et peut résulter d'un mauvais amarrage de l'oeuf, voire d'un "ratage", mais on ne peut exclure des "lâchers" plus ou moins involontaires, pour ne pas dire intempestifs. Comme vous le verrez ultérieurement le "statut" de ces oeufs est loin d'être clair !
 
Quid des pontes hors d'eau !
( ou l'art de ne pas mettre tous les oeufs dans le même panier ? )
La supposée "négligence" des femelles, précédemment évoquée, serait-elle au contraire une mesure conservatoire visant à préserver la ponte ( et donc l'espèce ! ) en dépit des multiples aléas climatiques, mais aussi des prédateurs ... et autres "blèmes" en tous genres !

Suite à la découverte d'une ponte, sur un débris végétal mis fortuitement pour partie hors d'eau, j'ai souhaité savoir si ce choix était "intentionnel" ou pas. Des lambeaux végétaux partiellement émergés ont donc été mis à disposition ... avec succès ! A la limite cette option semble même privilégiée, ce qui permet aux oeufs de respirer "à leur guise" ( comme dirait Jean Rochefort ! ) tout en restant hydratés par capillarité.

 
Nèpe (Nepa cinerea), ponte hors d'eau, ensemble. Nèpe (Nepa cinerea), ponte hors d'eau, détail de la ponte. Nèpe (Nepa cinerea), ponte hors d'eau, détail des oeufs.
 Exemple typique de ponte "hors d'eau" ( oeufs du jour, si je puis dire, car ils sont pondus la nuit ! )
à gauche : vue d'ensemble de "l'appât", et donc du lambeau végétal volontairement et partiellement mis hors d'eau. Posée ultérieurement, l'allumette flottant à la surface de l'eau permet d'apprécier le niveau de la ponte en regard de celui de cette eau; au centre: vue globale de la ponte (7 oeufs visibles); à droite: gros plan sur l'implantation des oeufs.
 
Nèpe cendrée (Nepa cinerea), 2e ponte hors d'eau, ensemble. Nèpe cendrée (Nepa cinerea), 2e ponte hors d'eau, vue rapprochée. Nèpe cendrée (Nepa cinerea), 2e ponte hors d'eau, détail.
Autre exemple, non moins démonstratif !
Cette fois il s'agit d'un de mes tonneaux de "récup" des eaux de pluies, recyclés en "aquariums sauvages", où le petit monde des mares évolue à son gré ... sous surveillance ! Là encore ces oeufs sont tout frais pondus, ce qui permet d'apprécier leur positionnement en regard de la "ligne de flottaison" du nénuphar. Un tel environnement offrant de multiples possibilités aux pondeuses, leur attirance pour les végétaux dégradés ne peut être le fait du hasard. Plus qu'une préférence je pense que les nèpes, contrairement aux ranatres, ne sont pas "outillées" pour implanter leurs oeufs dans le vif des végétaux. Par contre le positionnement peu ou prou hors d'eau ne me semble pas correspondre à une véritable nécessité ... "jusqu'à preuve du contraire" ! ( dixit Philippe Vandel ! )
 
.... et si c'était la règle !
Afin d'éviter les évasions mes 2 "nèpodromes" (dont le tonneau ci-dessus) sont dotés d'un couvercle amovible, classiquement constitué d'un cadre et d'une fine trame nylon permettant à la fois un maximum d'aération et de luminosité. De ce fait les pondeuses n'ont d'autre choix que celui de se contenter des bandelettes végétales mises hors d'eau à cet effet, ou de pondre en surface, alternative ne semblant pas leur convenir (une simple averse, ou les batifolages d'une carpe, pouvant compromettre le devenir d'une ponte ... du moins "in natura" ! ).

C'est là une simple hypothèse, mais elle mérite néanmoins d'être posée. En effet, je pense que les bestioles pondent essentiellement en rive, et hors d'eau, les nouvelles-nées étant tout à fait aptes à regagner l'élément liquide "à pattes". Si tel est bien le cas cela expliquerait qu'en période de ponte je puisse faire le tour de "mon" étang sans capturer la moindre nèpe, là où j'en trouvais quasiment à chaque coup de filet durant la pariade. J'ajouterais avoir examiné de nombreuses feuilles d'iris, décomposées et flottant en surface, sans déceler de pontes. Enfin, et ce n'est pas le moindre des arguments, des oeufs trouvés plus ou moins immergés tendent à se putréfier, alors qu'ils sont à coup sûr fécondés, et donc viables. A priori ce constat est bien sûr de nature à réhabiliter le rôle et l'importance des "antennes" aérifères, mais cela reste encore à démontrer !

.... de guerre lasse !
Certains oeufs commençant à dépérir dans mes "éclosoirs", et ne voyant toujours rien venir ( telle une soeur bien connue ! ), j'ai décidé de "filtrer" la totalité de mon népodrome. Le but était bien sûr de trouver d'éventuels "bébés nèpes", ces derniers passant aisément inaperçus en raison de leur évidente petitesse, de leur faible mobilité, et d'un dépôt de fond de bac où les adultes eux-mêmes sont difficilement repérables.

A part les gammares nourriciers je n'ai pas trouvé âme qui vive, mais récupéré plus de 70 oeufs, ce qui me semble exclure les "lâchers accidentels", hypothèse précédemment émise. Au final, et vous l'aurez compris, je ne suis pas plus avancé, car incapable de déterminer si les pontes "normales" se font hors d'eau, ou dans l'eau, ou si les 2 possibilités ... sont possibles ! Bien entendu ces oeufs ont été regroupés, et immergés dans un éclosoir dédié. Affaire à suivre là encore !

 
Nèpe (Nepa cinerea) oeufs récupérés après tamisage.  Nèpe (Nepa cinerea)  idem après comptage..
Bons ? pas bons ? ... l'avenir le dira ! 
 
... le fin mot !
Réflexion aidant, et afin d'en avoir le coeur net, j'ai incliné mon "nèpodrome", et joué sur le volume d'eau, afin que la partie la plus surélevée soit "à sec", tel un bord de mare. De fines plaquettes de mousse humidifiées à souhait sont venues compléter la "mise en scène", avec quelques lambeaux de feuilles d'iris décomposées faisant office de transition entre ladite mousse et le "plan d'eau".

Dans l'heure qui a suivi cet agencement, et je dis bien dans l'heure, une femelle a été surprise dans la mousse. Aussi étonnant que cela puisse paraître elle était à pondre, de surcroît de jour ! Sur une surface de l'ordre du cm2, 19 oeufs ont été dénombrés, les uns déposés dans l'épaisseur de la mousse, les autres plus ou moins insérés au niveau des racines.

Cette fois, et vous l'aurez compris, le doute n'est plus permis. Les nèpes pondent bel et bien hors d'eau, et non sur la végétation flottante comme tout le monde le croît, le dit, et l'écrit. J'ai d'ailleurs été le premier abusé, avant que curiosité, patience, et persévérance, me permettent de connaître ... le fin mot ! Bien entendu cela explique l'étonnante absence de photos de pontes sur le web ( mais aussi dans la littérature afférente ! ) alors qu'à l'état adulte cette peu banale bestiole y est très abondamment traitée et illustrée.

 
Nèpe (Nepa cinerea)  femelle à pondre hors d'eau. Nèpe (Nepa cinerea)  femelle à pondre hors d'eau, gros plan. Nèpe (Nepa cinerea), ponte hors d'eau  telle quelle. Nèpe (Nepa cinerea) ponte hors d'eau partiellement dégagée.. Nèpe (Nepa cinerea) ponte hors d'eau partiellement dégagée, photo 2.
Illustration de la puissance de l'instinct !
Dans l'heure qui a suivi son agencement, mon pondoir hors d'eau avait déjà attiré une pondeuse, et donc fait ses preuves.
de gauche à droite: 1)- la bête à pondre; 2)- gros plan avec aperçu sur les oeufs; 3)- partie visible de la ponte; 4)- mise en évidence de la partie superficielle de la ponte: 5)- à l'aplomb des précédents, ces oeufs sont insérés dans la partie terreuse des racines de la mousse.
  
.... si besoin était !
Les photos ci-dessous, et la vidéo associée, montrent une autre femelle à l'oeuvre. Là encore c'est hors d'eau, à la toute proximité de la mousse, mais cette fois la pondeuse a préféré une des bandelettes végétales (iris des marais) faisant transition entre la zone "terrestre" ( moussue ! ) et la partie "aquatique".

Comme la vidéo ci-dessous le montre, les balancements d'avant en arrière de la bestiole, conjugués à l'action de la tarière, génèrent un râpage des parties les plus dégradées du végétal, avec accumulation d'un magma où les œufs sont déposés et englobés. La réalité de ce râpage "mécanique" (photo centrale, cercle rouge,), est nettement attestée par la formation de sillons, les nervures du végétal étant logiquement préservées, car plus coriaces. Ce mode opératoire explique les agglomérats d'œufs observés à plusieurs reprises. Par principe unitaires, les "insertions" sont rares, et dans la mesure où elles intéressent toujours des végétaux très dégradés la notion même d'insertion perd beaucoup de sa signification, et donc de son intérêt.

 
Nèpe (Nepa cinerea)  autre femelle à pondre hors d'eau..Nèpe (Nepa cinerea) autre ponte hors d'eau. ..............Nèpe (Nepa cinerea)  mise en évidence  de  la zone "râpée"..................   Nèpe (Nepa cinerea), gros plan sur cette nouvelle ponte hors d'eau. Nèpe (Nepa cinerea)  comptage de cette nouvelle ponte.
Nouvelle preuve .... vidéo à l'appui !
Photos & vidéos ont été réalisées à 1 h 30 du matin, en éclairage artificiel atténué pour ne pas risquer d'effaroucher la bête. Il s'ensuit une qualité censément à minima, mais c'est là moindre mal. à gauche : la bête à l'oeuvre (copie d'écran), et sa ponte; au centre: mise en évidence du râpage, ci-dessus explicité; à droite : gros plan sur la ponte, avec repérage et comptage des oeufs. Là encore la vingtaine est atteinte, chiffre important s'il en est en regard de la taille des oeufs et de celle de la pondeuse. J'ajouterais que la bestiole est retournée à l'eau au cours du "tournage" de la vidéo, mais je ne sais si elle avait fini de pondre ou pas.
 
 
.... et pour conclure ... Nèpe (Nepa cinerea), autre exemple de ponte hors d'eau. Nèpe (Nepa cinerea), détail de cette nouvelle ponte hors d'eau.... la double preuve !
En cherchant une dame ranatre dans mon tonneau ....
... une feuille d'iris très dégradée s'est retrouvée posée par hasard en travers d'une feuille de nénuphar. Je n'ai pas prêté attention à la chose, mais l'aubaine n'a pas échappé à une nèpe venue y pondre la nuit même ! Est-il besoin de le préciser, le lambeau végétal, à la fois hors d'eau et fortement dégradé, a été préféré à la tendreté de la jeune feuille de nénuphar.
 
 
... pour bien comprendre !
En dépit d'accouplements répétés, les pontes obtenues en 2016 n'ont rien donné. Leur caractère très ( trop ? ) tardif -1er quinzaine de juillet- étant supposé en cause, je m'y suis pris cette fois dès la mi-mars 2017, et donc au sortir de l'hivernation. Il s'en est suivi une captivité des bestioles logiquement prolongée, riche de promesses et d'observations, mais aussi de contraintes et de ventres affamés à nourrir ... d'où un quasi génocide d'aselles !

Compte tenu de l'indispensable "récupération" physiologique post hivernage, du temps dévolu aux oeufs (maturation, ponte, incubation), et de la température plus clémente d'une dépendance (fut-elle non chauffée), le jour "J" des éclosions était espéré courant Mai ... en "croisant les doigts" ! Suite à l'observation ultérieure de supposées velléités embryonnaires, l'indice de confiance est monté d'un cran, au demeurant modeste. Rien n'est en effet gagné d'avance, et c'est particulièrement vrai en entomologie, a fortiori pour des élevages sortant de l'ordinaire ... comme présentement ! En pareils cas les inconnues sont censément nombreuses, d'où une progression "à tâtons", au coup par coup, et cela sous la suspiscieuse vigilance d'une Dame Nature toujours prompte à vous mettre les bâtons dans les roues !

 
En veux-tu ... ... en voila !
Un peu banal ( et prometteur ? ) "pondoir" !
Par-delà les quelques oeufs bien visibles, les filaments aérifères pointant hors sol "trahissent" la présence de nombreux oeufs inclus dans le substrat terreux affleurant l'eau. Alors que les bestioles avaient largement le choix des "spots" de ponte, l'importance de ce "pondoir" donne à penser que plusieurs femelles ont pu s'y succéder, via une sorte de "phéromone de ponte" présentement attractive. Il s'agit bien sûr d'une hypothèse car ce genre de tag chimique est plutôt connu pour être dissuasif, et donc inviter la concurrence à passer son chemin ... la place convoitée étant déjà occupée :-) !

La larve !

Les larves ressemblent aux adultes, mais les ailes sont réduites à l'état d'ébauches dont la longueur s'accroît au fil des stades larvaires. Le siphon respiratoire, très court et obtus, se prolonge par deux gouttières latérales bordant l'abdomen. Le bord interne de ces gouttières, très larges et profondes, est doté d'un très dense réseau de franges qui se rejoignent et s'accolent si étroitement que la gouttière devient un étonnant et véritable tunnel aérifère alimentant les orifices trachéens (= stigmates). Le développement comporte 5 stades larvaires, et le régime alimentaire est identique à celui de l'adulte, les proies étant bien sûr à la mesure de la taille de la larve.

 
Aperçu du développement embryonnaire !
La phase finale du développement embryonnaire se traduit par une relative augmentation du volume de l'oeuf. Tendue tel un ballon trop gonflé, l'enveloppe de l'oeuf (= "chorion") gagne alors en transparence, et les yeux de l'embryon deviennent logiquement de plus en plus visibles au fil de leur développement. A l'approche de l'éclosion l'oeuf tend à rosir, légèrement et localement, stade où la visibilité des yeux atteint son maximum.

De 2 à 3 jours avant l'émergence de la larvule, la coloration rosée de l'oeuf ( ô combien sympa et prometteuse ! ), vire carrément à un gris "caca-beurk" laissant faussement présager le pire ( snif ! ) ... d'autant que les yeux s'estompent eux-mêmes très nettement !

 
Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  oueuf proche de l'éclosion, photo 2. Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  oueuf proche de l'éclosion, photo 3..Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  oueuf proche de l'éclosion, photo 1......... Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  oeufs prêts à éclore
ci-dessus à gauche : ... "t'as de beaux yeux" ! à droite : "sorties imminentes" ... dixit le GPS de Dame Nature !
ci-dessous à gauche : illustration de la visibilité maximale des yeux; à suivre : ce même oeuf après dissection et extraction de la larvule en devenir. 
Nèpe cendrée (Nepa cinerea) oeuf  prêt à éclore Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  embryon avancé, photo 1 Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  embryon avancé, photo 2 Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  embryon avancé, photo 3
 
 
 
La naissance de la larve !
Contrairement à la cousine ranatre, de suite opérationnelle (aquatiquement parlant), la nèpe naissante est tenue de temporiser avant de physiquement se "jeter à l'eau". Il lui faut en effet parfaire sa pigmentation, et surtout durcir ses téguments ... d'où la raison d'être des pontes hors d'eau ! Sans cette période de latence, est-il besoin de le préciser, la larvule ne disposerait pas de ses pleines capacités pour se mouvoir, ou réagir face à un prédateur à sa mesure. Dans le même esprit, disons qu'elle se contente de " faire trempette " là où la nage en pleine eau serait à coup sûr risquée, voire suicidaire.
 
Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  oeuf, début éclosion. Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  éclosion de la larve. Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  larve finissant d'éclore..Nèpe cendrée (Nepa cinerea) venant d'éclore, photo 1. Nèpe cendrée (Nepa cinerea) venant d'éclore, photo 2..
de gauche à droite : 1)- matérialisé par la couronne aérifère, le "couvercle" de l'oeuf vient de circulairement céder sous la poussée de la larvule, et l'oeil de la minuscule bestiole s'ouvre à la Vie; 2 & 3)- la sortie de l'oeuf est laborieuse, ponctuée de pauses à la mesure des efforts fournis, le tout demandant ... un "certain temps" ! Vous noterez la classique disproprortion des volumes entre le contenant ... et le contenu ! 4 & 5 )- ... toutes fraîches !
 
 
Le népodrome !
Mon aquaterrarium / népodrome. Nèpe cendrée (Nepa cinerea), trio de larves naissantes. ...............Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  ltrempette collective de larves naissantes, photo 1. Nèpe cendrée (Nepa cinerea)  ltrempette collective de larves naissantes, photo 2.
à gauche : 1)- la partie haute de mon aquaterrarium / népodrome. La simple inclinaison du bac permet d'obtenir l'adéquate progressivité du niveau d'eau, d'où la possibilité pour les nèpes naissantes de "faire trempette" (cercle fléché), tels les bambins à la plage; 2)- détail de la photo précédente; à droite : autres scènes de "trempettes" collectives, à proximité du lieu de ponte. Ces phases de temporisation permettent l'indispensable maturation tégumentaire avant d'aller affronter les aléas d'une vie de nèpe ! Vous remarquerez le caractère amusant (et instructif ! ) de la 1e photo, où la très faible "épaisseur" d'eau fait que les yeux et le "tuba" des bestioles pointent en surface à la manière des caïmans.
  
 
les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr