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- le MORO-SPHINX ou
   SPHINX COLIBRI (Macroglossum stellatarum)
   !
- (Lépidoptère
   Sphingidae) 
-  
- (page 3 sur
   3)
-  
- - pour quitter les
   agrandissements et
   vidéos, faire "page
   précédente" dans votre navigateur
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-  
-  
- La chenille,
   développement ... suite !
-   Stade 3
   (= L3)
     
- La taille bien sûr, mais
   aussi l'amorce des ponctuations et du lignage
   longitudinal,
- attributs typiques de la
   chenille à terme. 
-  Stade 4 (=
   L4)
     
-  Toujours la logique
   augmentation de la taille, mais aussi l'intensification des lignes
   latérales et points blancs.
-  
- Stade 5 (=
   L5)
   
-  Comme déjà
   dit les chenilles du Moro-sphinx peuvent être vertes ou
   brunes, mais toujours ponctuées de blanc, et doublement
   "lignées" latéralement.
- Vous noterez qu'à ce
   stade la pointe du scolus devient joliment orangée (merci
   à Pablo Ridet pour m'avoir permis de réparer cet
   oubli ! )
       
-  
-  
- Les parasites !
   
   Présentement il s'agit
   d'Hyménoptères, a priori de la Famille des
   Braconidae ( ou Famille voisine ! ), mais en matière de
   parasitisme, notamment des chenilles, les fameuses mouches
   Tachinaires ne sont jamais bien loin. Comme pour les
   Hyménoptères certaines espèces choisissent
   véritablement leur hôte, là où d'autres
   sont plus ou moins "multicartes". 
-  
-          
- Les cocons ressemblent à ceux des
   Apanteles, mais contrairement à ces derniers il y a
   toujours un seul parasite par chenille, comme la photo à
   gauche le montre. Le plus souvent la larve parasite quitte la
   chenille au 3e stade larvaire, et les dommages internes induits (
   outre la perforation du tégument) font qu'elle meure
   très rapidement.
-  
   
   La chrysalide
   ! Au terme de son développement
   (guère plus d'un mois dans de bonnes conditions) la
   chenille "vire" de couleur , et arbore une livrée plus ou
   moins intensément lie de vin . Plus que sommaire, limite
   quasi inexistant, le cocon est construit ( si l'on peut dire ! )
   à la surface du sol, en profitant de la litière
   superficielle, de la végétation herbacée, ou
   encore des mousses comme ci-dessous.  
-  
   
-  Illustration du "virage"
   chromatique ( "lie de vin" ! ) des chenilles à l'approche
   de la nymphose.
- ci-dessous à
   droite: le classique "ratatinement" des chenilles,
   prélude à la mue dite nymphale, autrement dit au
   passage à l'état de chrysalide.
    
     
-  
-  
-  
         
- de gauche à droite: 1
   &2)- chrysalides en vrac; à suivre:
   chrysalide sur le point d'éclore (quasi question de minutes
   ! ). Quand le processus nymphal arrive à son terme la
   chrysalide s'assombrit progressivement et l'amincissement de la
   cuticule permet de deviner, par transparence, certains
   détails morphologiques, tels les yeux, les antennes, la
   trompe.
-  
       
- Quelques fils de soie pour
   rassembler ce qui peut l'être alentour, ou une simple
   logette à même la végétation ou la
   litière superficielle,
- tels se présentent les
   très "symboliques" cocons du Moro-
   sphinx.
-  
- Pour les curieux
   ... le sexe des chrysalides !
- Tout étant question d'
   "orifices", sachez que dans les 2 sexes l'anal se situe toujours
   sur le 10e et dernier segment, le génital du mâle sur
   le 9e, celui de la femelle sur le 8e, et l'orifice de ponte sur le
   9e. Quelle que soit l'espèce vous noterez que les
   orifices de la femelle (génital et ponte) sont toujours
   très proches l'un de l'autre, au point de pouvoir
   être contigus, limite fusionnés. En prime une bonne
   nouvelle: cette disposition est en effet immuable, et valable pour
   toutes les espèces ... à de rares exceptions
   près !
-  
- mâles !
      ........... ...........   femelles ! femelles !
- Pour bien visualiser les
   différents orifices voyez les agrandissements et
   annotations
- (A = anus, P = ponte; GM =
   génital mâle; GF = génital
   femelle)
- Nota: sur cette
   espèce les orifices de la femelle sont très peu
   marqués ... mais ils sont ! 
-  
- ... et quand tout
   se passe bien !
         
- ... images d'éclosions
   !
-  
         
- Véranda aidant, et sans doute
   poussée par la faim, la farouche bestiole n'a pu
   résister aux enivrantes senteurs fraîchement
   cueillies à son intention.
   Passé un normal temps de
   défiance la bestiole s'est relativement accoutumée
   à ma présence, et cette
   peu banale vidéo "bouquet en
   main"
   (et APN de l'autre ! ) en témoigne
   joliment.
-  
   
   En guise de conclusion
   ...