- ACCUEIL -
   COLEOPTERES -
   LEPIDOPTERES -
   AUTRES
   -VIDEOS - HISTORIETTES
   - NEWS - LIENS
   - WANTED
   ! - MAILS
   d'OR
   -
-  
 
-  
- Le GRAND HYDROPHILE
   !
- (Hydrophilus
   piceus, Coléoptère
   Hydrophilidae)
-  
- (page 2 sur 4)
   
-  
- - pour quitter les
   agrandissements faire "page précédente" dans votre
   navigateur -
-  
-  
- Avec ses 50 mm, l'Hydrophile
   (Hydrophilus piceus, ci-dessous), est le plus grand et le
   plus imposant de nos Hydrophilidae, mais aussi des insectes
   aquatiques européens. Cette famille est
   représentée en France par un peu plus d'une centaine
   d'espèces, en grande majorité aquatiques, ou
   sub-aquatiques. Deux d'entre-elles, aux allures de coccinelles
   (Genre Sphaeridium, ci-dessous à droite), se singularisent
   nettement car elles préfèrent en effet "nager" dans
   les excréments, et le terme prend tout son sens quand on
   les voit évoluer dans une bouse fraîche!
     
- ci-dessus et dessous: l'
   Hydrophilus piceus tous azimuts !
- (ci-dessus à droite:
   représentants du genre Sphaeridium, Hydrophilidae
   "spécialistes" des bouses de bovidés).
   
          
 
-   
- A noter que les Hydrophilidae sont
   caractérisés par le grand développement des
   palpes maxillaires (ci-dessous). La longueur de ces appendices, et
   leur aspect filiforme, font qu'ils ressemblent effectivement
   à des antennes, d'où le nom de "Palpicornes"
   également donné à ces insectes. A noter
   encore que l'Hydrophile, et quelques autres espèces
   voisines, font exception par leur stature, car dans la plupart des
   cas la taille des Hydrophilidae se situe en deçà du
   cm.
-  
-  
 ........................... ...........................   
- à gauche:
   tête d'Hydrophilus piceus (vue ventrale).
   Voir détails sur agrandissement, et
   noter la longueur des palpes en regard de celle des
   antennes.
- à droite: la
   très longue et très acérée pointe
   thoracique ventrale ... dont on ignore le rôle ! ... si
   rôle il y a !
-  
- Bien que parfaitement adapté
   à la vie aquatique, l'Hydrophile se déplace autant
   "à pattes", qu'il nage, d'où sa
   préférence pour les eaux stagnantes (mares, marais,
   étangs), et bien végétalisées
   (lentiques notamment). En matière de natation les grands
   Dytiques (genres Dytiscus et Cybister) lui sont très
   supérieurs en raison d'un corps nettement plus
   "hydrodynamique", et de pattes postérieures dites
   natatoires (ci-dessous à droite). Ces dernières sont
   en effet très aplaties, et frangées de fortes soies
   qui ajoutent à la surface de la "rame", et donc à
   son efficacité. Au final on peut dire que l'hydrophile
   "pédale" (ce qui est d'ailleurs vrai), là où
   le Dytique se propulse, et tiendrait plutôt de la Formule 1
   !
-  
-  
 
- Le Cybister
   lateralimarginalis
- Il est particulièrement
   profilé et "hydrodynamique", mais aussi véloce
   grâce à ses pattes postérieures natatoires. A
   noter que les soies se replient lorsque l'insecte ramène la
   patte, et qu'elles se déploient lorsqu'il la pousse,
   d'où une grande surface de propulsion.
-  
-  
- Au titre des comparaisons on ajoutera
   que l'Hydrophile adulte est strictement végétarien,
   que le Dytique est carnassier mais aussi nécrophage, et que
   les larves des deux ont en commun d'être
   carnassières, mais là aussi avec une nette tendance
   à la nécrophagie. Par le "recyclage" des cadavres,
   poissons par exemple, ces insectes concourent donc très
   efficacement à l'assainissement des eaux.
-  
- On dira encore que le Dytique pointe son
   derrière en surface pour "respirer", et qu'il s'agit au
   contraire du museau chez l'Hydrophile. Dans le premier cas l'air
   est stocké sous les élytres, et parfois dans une
   bulle qui se forme à l'extrémité abdominale
   de l' insecte. Dans le second il est retenu par une sorte feutrage
   spécialisé qui occupe essentiellement la partie
   thoracique de la face ventrale de l'insecte. Dans ce dernier cas
   l'air emmagasiné induit un spectaculaire effet de "miroir "
   ou de "mercurisation" (ci-dessous) phénomène
   physique et classique également observable chez d'autres
   insectes aquatiques (Notonectes par exemple).
-  
-  
   
- à gauche: mise en
   évidence de l'effet de miroir;
- à droite: gros
   plan sur la structure de captage et rétention de l'air (ne
   pas confondre avec les banales soies jaunes)
- Vous noterez que toute la partie
   ventrale est concernée, à l'exclusion de
   l'abdomen.
-  
-  
-  
-       
-   
 
- les pages entomologiques d'
   andré lequet
   : http://www.insectes-net.fr