- ACCUEIL -
   COLEOPTERES -
   LEPIDOPTERES -
   AUTRES
   -VIDEOS - HISTORIETTES
   - NEWS - LIENS
   - WANTED
   ! - MAILS
   d'OR
   -
 
   
   -  
 
   
   
 
   
   -  
 
   
   - le DRAGON ou HARPIE
   (Harpyia milhauseri)
   !
 
   
   - (Lépidoptère
   Notodontidae)
 
   
   -  
 
   
   -  (page
   2 sur 4)
 
   
   -  
 
   
   - - pour quitter les
   agrandissements faire "page précédente" dans votre
   navigateur -
 
   
   -  
 
Intro ! 
   - Entre divinités
   grecques
   (1), chauves-souris
   (2),
   grand rapace
   (3),
   et peu flatteur
   qualificatif
   (4), notre papillon "se
   fait tout petit" ...
 
   
   - ... comme le chantait si
   joliment Georges Brassens ! 
 
   
   -  
 
   
   - (1) - Ces
   Harpies sont des sortes de monstrueuses et sanguinaires
   créatures, mi-femmes mi-oiseaux de proies.
 
   
   - (2) - En
   zoologie certaines chauves souris frugivores font
   référence aux harpies, telle l'Harpyionyctére
   des Célébes (Harpyionycteris
   celebensis).
 
   
   - La Famille concernée
   (Pteroporidae) comporte les plus grandes espèces connues,
   la roussette de Malaisie (Pteropus vampyrus), atteignant
   l'envergure record de 1,5 à 1,7 m.
 
   
   - (3) - En
   ornithologie la Harpie féroce (Harpia harpyja), est un
   aigle forestier d'Amérique latine. Grand amateur de singes
   cet aigle est doté d'un faciès très
   impressionnant.
 
   
   - (4) -
   Socialement parlant, une "harpie", c'est en quelque sorte une
   "mégère" ... version XXL :-) !
 
   
   -  
 
   
   -  
   
 
   
   - Voyez ces photos, laissez
   vagabonder votre imagination 
 et alors peut-être que
   ! 
 
 Présentation
!
   - D'une envergure de 45 à 50 mm, ce
   papillon nocturne relève des Notodontidae, Famille
   représentée en France par une quarantaine
   d'espèces. Le Dragon est largement répandu en Europe
   (jusqu'en limite sud des pays Scandinaves), et il atteint
   même le Moyen-Orient via le sud de la Russie. Souvent
   localisé, et considéré comme thermophile
   (aimant donc la chaleur ! ), ce papillon n'est pas rare, mais il
   n'est jamais commun. En fonction des régions, et donc du
   nombre de générations, le Dragon peut s'observer
   d'Avril à Août.
 
   
   -  
 
   
   - Là où les conditions
   climatiques le permettent, une 2e génération est en
   effet possible, et ce sont les chrysalides de cette seconde
   "fournée" qui vont hiverner, avec éclosions
   printanières. Comme tous les Notodontidae les chenilles du
   Dragon se développent sur les arbres, ces dernières
   préférant les chênes et les hêtres,
   charmes et bouleaux étant plus occasionnels. Compte tenu de
   ces préférences alimentaires ce papillon est un
   hôte des chênaies, et plus généralement
   des boisements de feuillus, y compris bocagers.
 
   
   -  
 
   
   
 
   
   - Spécimens de collection,
   et donc "étalés"
 
   
   - Vous noterez qu'il s'agit d'un
   couple (mâle à droite)
 
   
   -  
 
   
   - A l'état adulte, et donc de
   papillon, le Dragon est dépourvu de trompe (comme le sont
   de nombreuses espèces de papillons nocturnes), d'où
   l'impossibilité de s'alimenter. Non moins logiquement la
   durée de vie est très courte, souvent de l'ordre de
   quelques jours, car le vol est très énergivore et
   les réserves graisseuses s'en trouvent rapidement
   "brulées".
 
   
   -  
 
   
   - Comme vous le verrez la chrysalide est
   "particulièrement particulière", et le cocon ne
   l'est pas moins ... à moins que ce soit l'inverse !
   Par-delà cette sorte de version entomologique de l'oeuf et
   de la poule, l'extrême originalité de la chysalide me
   paraît s'imposer comme une réponse au cocon ... mais
   c'est là une opinion personnelle ! 
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   
   
   
   
 
   
   - Quelques "Harpyia attitudes"
   !
 
   
   -  
 
   
 
   
   -  
 
Dimorphisme sexuel
!
   - La femelle est un peu plus grande et plus claire (voir le
   couple de collection ), comme cela s'observe chez bon nombre
   d'espèces. Elle est également
   plus ventrue, du moins en début de ponte, comme le sont
   toutes les femelles livrées "prêtes à pondre"
   par Dame Nature. En pratique les antennes constituent le meilleur
   critère de différenciation, et les photos ci-dessous
   en témoignent
 
   
   -  
 
   
   
   
 
   
   - Dimorphisme antennaire ( sur le
   vif ! )
 
   
   - Chez la femelle
   (ci-dessus) les antennes sont à peine
   pectinées, alors qu'elles le sont très fortement
   chez le mâle (ci-dessous).
 
   
   
   
   
 
   
   -  
 
La ponte !
   - Les oeufs sont déposés par
   petits lots, généralement au revers du feuillage
   nourricier ( principalement chênes et hêtres je le
   rappelle !). Ce faisant les oeufs gagnent en discrétion,
   mais aussi en protection (intempéries, prédateurs),
   la dispersion des lots étant de surcroît une
   excellente façon "de ne pas mettre tous les oeufs dans le
   même panier" ... dixit un adage bien connu !
 
   
   -  
 
   
   - Par opposition aux "globales", les
   pontes fractionnées (et donc dispersées ! ) ne
   permettent pas le comptage des oeufs. C'est encore plus vrai quand
   la bestiole s'alimente, car la durée de vie s'allongeant,
   la formation des oeufs se fait alors progressive, et les pontes
   s'en trouvent censément très
   échelonnées. Présentement l'élevage
   (et le scalpel ! ) permettent évidemment d'avoir une
   certitude, puisque les oeufs sont prêts à pondre
   dès l'émergence de la femelle. A titre d'exemple la
   "Dragonne" sacrifiée sur l'autel de mes pages entomo
   comportait 285 oeufs.
 
   
   -  
 
   
   -  
   
 
   
   -  Les oeufs de la "Dragonne"
   ... joliment cerclés et colorés !
   
 
La chenille !
   - Curieusement colorée, et quelque
   peu "tarabiscotée", telle se présente la chenille du
   Dragon, et telle est sans doute l'origine de son
   appellation.
 
   
   -  
 
   
   -   
   
   
 
   
   - Papillons deviendront .... si
   Dame Nature en décide !
 
   
   
   
   
   
 
   
   -  
   
   
 
 
   
   - Le développement
   !
 
   
   - Stade 1 (=
   L1)
 
   
   
   
   
   
   
   
 
   
   -  ci-dessus:
   chenillette sortant de son oeuf, et d'autres "consoeurs" au tout
   début de ce 1e stade larvaire.
 
   
   - ci-dessous: à gauche:
   chenillette prête à passer au 2e stade; au
   centre: chenillettes en cours de 1e stade; à
   droite: aussi surprenant que cela puisse paraître, ces 2
   chenillettes sont au même stade ( le 1e bien sûr ! )
   mais l'une est au début et l'autre à la fin. La
   différenciation des stades portant sur le volume de
   tête (seul critère fiable), vous noterez qu'il est
   présentement identique.
 
   
   -  
 
   
   
...............
   
   
   
...............
   
   
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - Stade 2 (=
   L2)
 
   
   
   
 
   
   - ci-dessus: chenilles
   venant de passer au 2e stade. Vous noterez l'importance du volume
   de la tête en regard de celle du corps.
 
   
   - ci dessous à
   gauche: chenille prête à passer au 3e stade. Non
   moins classiquement le rapport de tailles s'est
   inversé.
 
   
   - ci-dessous à
   droite: chenilles en cours de 2e stade, position typique en
   phase de repos.
 
   
   
.................
   
   
   
   
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   
   
   
  
   
   -  
 
   
   
les
   pages entomologiques d' andré
   lequet :
   http://www.insectes-net.fr