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Andricus quercustozae
 
(suite des galles ou cécidies du chêne)
 
(page 7 sur 12)  
 
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Andricus quercustozae
 
Présentation:
 
Cette galle atteint couramment 35 mm de diamètre, et à ce titre elle compte parmi les plus grosses observables sur les chênes. Globalement sphérique, brune et vernissée à terme, elle n'est pas sans rappeler la nèfle, elle-même parvenue à maturité.
 
galles en main nèfles, à titre comparatif morphologie classique des galles d'Andricus quercustozae
à gauche: ma main... en guise d'échelle; au centre: nèfles illustrant la ressemblance ci-dessus évoquée, d'autant que ces fruits sont nettement plus bruns à maturité (image extraite du site "Biologie et Multimédia" de l'Université Pierre et Marie Curie); à droite: formes classiques, et matures, d'Andricus quercustozae (récoltées début janvier à St Nazaire F-44).
 
 
... et un autre... galles "mûres" de Quercustozae (Novembre) ... exemple !
A. quercustozae à maturité, et encore "branchées" (Novembre)
 
La partie supérieure de ces galles porte une couronne de protubérances diversement saillantes, et assez régulièrement espacées. Dans les cas extrêmes, elles pourraient d'ailleurs se qualifier d'épineuses, tant elles sont érigées et acérées. A l'inverse, ces protubérances peuvent quasiment disparaître, et se voir remplacées par une sorte de mince frange circulaire, plus ou moins complète et dentelée.
 
galles d'A. quercustozae, inhabituellement piriformes et "épineuses" mise en évidence de protubérances particulièrement développées protubérances particulièrement réduites
à gauche: exemple de galle particulièrement épineuse, et de surcroît avec profil piriforme non moins rare et atypique; au centre: la même vue de dessus; à droite: à l'inverse, exemple de protubérances "frangeuses" réduites à minima. Vous noterez également le "téton" central, lui aussi plus ou moins développé et saillant.
 
 
Ces galles se développent à la base des bourgeons, et latéralement par rapport à ces derniers. L'adhérence est forte, à telle enseigne qu'elles peuvent longuement perdurer sur l'arbre, au point de parfois donner prise aux lichens.
 
détail de l'implantation des galles d'A. quercustozae très vieille galle, avec lichens trou de sorte d'A. quercustozae
de gauche à droite: 1)- détail d'une insertion classique, par rapport au bourgeon (flèche);
2)- exemple de très vieille galle prélevée "in situ"; 3)- exemple de trou de sortie.
 
 
galles in natura d'Andricus quercustozae. galle in natura d'Andricus quercustozae, photo 1. galle in natura d'Andricus quercustozae, photo 2. galle in natura d'Andricus quercustozae, photo 3. duo de galles in natura d'Andricus quercustozae.
.... et en APN !
Exemples de galles in natura à divers stades de maturation et coloration.
galle d'Andricus quercustozae en main, photo 1. galles d'Andricus quercustozae en main, photo 2 galles d'Andricus quercustozae en main, photo 3 galles d'Andricus quercustozae en main, photo 4
 
 
Développement:
 
Comme toutes les galles ligneuses de bourgeons, quercustozae se développe tardivement, et en l'occurrence à la fin de l'été. Le "panel" ci-dessous présenté a été récolté tout début Octobre (toujours à St Nazaire F-44), et il illustre bien le processus de maturation, ainsi que la diversité des tailles et développements pouvant s'observer à pareille époque, et sur le même arbre.
 
 
A. quercustozae: panel de galles A. quercustozae: "rosette" de galles vertes A. quercustozae: exemple de très grosse galle 
à gauche: de toutes tailles et couleurs; au centre: une "rosette" illustrant la simultanéité et la diversité des niveaux de développement, et en l'occurrence de croissance; à droite: galle remarquable par l'importance de sa taille (42 mm ! ).
 
 
A. quercustozae: galles en cours de maturation A. quercustozae: galles en cours de maturation A. quercustozae: galle "rougissante" A. quercustozae: galle rouge
Différentes phases et aspects de la maturation
de gauche à droite: 1 & 2)- fréquent; 3)- moins fréquent; 4)- encore moins fréquent.
 
  
les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr