ACCUEIL - COLEOPTERES - LEPIDOPTERES - AUTRES -VIDEOS - HISTORIETTES - NEWS - LIENS - WANTED ! - MAILS d'OR -
 
 
le FLAMBÉ ou VOILIER (Iphiclides podalirius) !
(Lépidoptère Papilionidae )
 
(page 3 sur 3)
 
 - pour quitter les agrandissements faire "page précédente" dans votre navigateur -
 
La chenille ... suite !
 
La pré-nymphose !

C'est une période transitoire très importante car en l'espace de quelques jours les organes internes de la chenilles vont se voir profondément modifiés en vue de la métamorphose proprement dite, et donc du passage à l'état de chrysalide. Extérieurement parlant, cela se traduit par le jaunissement progressif de la chenille, associé à la réduction d'une activité déjà loin d'être ... "débordante" !

 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) chenille en pré-nymphose, photo 1.



podalirius).(Lépidoptère Papilionidae )



 



(page 3 sur 3)



 



 - pour quitter les agrandissements faire "page précédente" dans votre navigateur -



 



La chenille ... suite !



 



La pré-nymphose !



C'est une période transitoire très importante car en l'espace de quelques jours les organes internes de la chenilles vont se voir profondément modifiés en vue de la métamorphose proprement dite, et donc du passage à l'état de chrysalide. Extérieurement parlant, cela se traduit par le jaunissement progressif de la chenille, associé à la réduction d'une activité déjà loin d'être ... "débordante" ! 



 



    ............... 



à gauche: l'intensité du jaunissement se fait crescendo au fur et à mesure que l'heure "H" de la chrysalide se rapproche !



à droite: à titre informatif, et comparatif : quasiment translucide et "pleine de rien" cette chenille de "Citron" (Gonepteryx rhamni, voir site) traduit bien l'importance des remaniements internes qui caractérisent la pré-nymphose. 



 



 



  .................   



à gauche: cette dualité comparative illustre parfaitement le stade pré-nymphal, et donc le passage du vert au jaune.



à droite: stades pré-nymphaux ... disons "avancés" !



 



 



 



Fort mécontente d'être dérangée, cette chenille en phase pré-nymphale fait saillir son "osmétérium".



Cet organe exsertile, qualifié de "répugnatoire" tant il est malodorant, est plus dissuasif que réellement défensif ... selon le "service prédateurs" !



 



 La chrysalide !



Pour en arriver là, 1 mois est au minimum nécessaire à la chenille, ce qui est finalement plus qu'honorable, mais sa "feignantise" ( si j'ose dire ! ) l'amène bien souvent à des prolongations dignes du "certain temps" cher à Fernand Raynaud. Comme les illustrations ci-dessous le montrent les chrysalides estivales sont vertes et donneront des papillons 1 mois après leur formation, et cela de juin à Août suivant les régions. A l'inverse, les chrysalides formées à la fin de l'été ou au début de l'automne seront brunes, et vont hiverner en l'état, pour donner la génération estivale. 



 



  ...........   



à gauche: chrysalides brunes hivernantes;  à droite: chrysalides estivales ... et donc vertes !



 



 



   ...........  .........



Exemples de chrysalides ( hivernantes ! ) sur pêcher.



à gauche: la suspension au niveau du pétiole de la feuille est très appréciée, limite "plébiscitée" (une trame soyeuse reliant le pétiole à la branchette empêche la feuille de tomber à terre l'automne venu); au centre: exemple d'amarrage sur branchette, un classique chez de nombreux papillons diurnes; à droite:  chrysalide en milieu de feuille. Ce cas de figure semble peu fréquent, mais aussi plus risqué. La feuille a en effet de fortes chances de ne pas être "ficelée" à la branchette (ou de l'être insuffisamment), et donc de "choir" comme il se doit en fin de saison ... et la chrysalide avec ! Est-ce un inconvénient ? un avantage ? ni l'un ni l'autre ? ... je ne saurais dire !



 



 



   



A l'approche de l'éclosion, le graphisme et la coloration des ailes du futur papillon deviennent visibles par transparence.



Vous noterez leur meilleure "lisibilité" sur les chrysalides estivales.



 



 ... et quand tout se passe bien !



    



.... pour le plaisir des yeux !



 



Les "cousins" ... pour info !



 



   



de gauche à droite: 1)- le Machaon (Papilio machaon); 2)- l'Alexanor (Papilio alexanor); 3)- l'Hospiton (Papilio hospiton), Corse, espèce protégée;



4)- le Flambé blanc ou Voilier blanc (Iphiclides feisthameli), a été longtemps considéré comme une sous-espèce de podalarius.



 



 



En guise de conclusion .....



S'il me fallait définir ce qu'est l'entomologie ...



A la manière de l'illustre Sully, et de ses célèbres "mamelles", je dirais que la curiosité, la patience, et le sens de l'observation sont celles de l'entomologie ...



... qu'il me plaît de définir comme étant par excellence la "Science des curieux".



 



Le monde des bestioles étant tellement vaste et complexe, vous aurez compris ... qu'une 3e mamelle s'imposait !   Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) chenille en pré-nymphose, photo 2. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) chenille en pré-nymphose, photo 3. ............... Citron (Gonepteryx rhamni), chenille en pré-nymphose.
à gauche: l'intensité du jaunissement se fait crescendo au fur et à mesure que l'heure "H" de la chrysalide se rapproche !
à droite: à titre informatif, et comparatif : quasiment translucide et "pleine de rien" cette chenille de "Citron" (Gonepteryx rhamni, voir site) traduit bien l'importance des remaniements internes qui caractérisent la pré-nymphose.
 
 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  duo comparatif, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  duo comparatif, photo 2. ................. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chenille en pré-nymphose, in situ, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chenille en pré-nymphose, in situ, photo 2 Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chenille en pré-nymphose, in situ, photo 3.
à gauche: cette dualité comparative illustre parfaitement le stade pré-nymphal, et donc le passage du vert au jaune.
à droite: stades pré-nymphaux ... disons "avancés" !
 
 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  osmétérium de la chenille, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  osmétérium de la chenille, photo 2.
Fort mécontente d'être dérangée, cette chenille en phase pré-nymphale fait saillir son "osmétérium".
Cet organe exsertile, qualifié de "répugnatoire" tant il est malodorant, est plus dissuasif que réellement défensif ... selon le "service prédateurs" !
 

 La chrysalide !

Pour en arriver là, 1 mois est au minimum nécessaire à la chenille, ce qui est finalement plus qu'honorable, mais sa "faignantise" ( si j'ose dire ! ) l'amène bien souvent à des prolongations dignes du "certain temps" cher à Fernand Raynaud (*). Comme les illustrations ci-dessous le montrent les chrysalides estivales sont vertes et donneront des papillons 1 mois après leur formation, et cela de juin à Août suivant les régions. A l'inverse, les chrysalides formées à la fin de l'été ou au début de l'automne seront brunes, et vont hiverner en l'état, pour donner la génération estivale.
 
(*) Humoriste de talent (1926-1973). Entre autres sketches: Allô ! Tonton ? Pourquoi tu tousses ? - Avec deux croissants - Le 22 à Asnières - Un certain temps - Les œufs cassés - etc .
 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalides hivernantes, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalides hivernantes, photo 2 Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalides hivernantes, photo 3............ Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalides  estivales, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalides  estivales, en main.
à gauche: chrysalides brunes hivernantes; à droite: chrysalides estivales ... et donc vertes !
 
 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 2 Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 3 ...........Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 4. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 5. .........Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide in situ, photo 6.
Exemples de chrysalides ( hivernantes ! ) sur pêcher.
à gauche: la suspension au niveau du pétiole de la feuille est très appréciée, limite "plébiscitée" (une trame soyeuse reliant le pétiole à la branchette empêche la feuille de tomber à terre l'automne venu); au centre: exemple d'amarrage sur branchette, un classique chez de nombreux papillons diurnes; à droite: chrysalide en milieu de feuille. Ce cas de figure semble peu fréquent, mais aussi plus risqué. La feuille a en effet de fortes chances de ne pas être "ficelée" à la branchette (ou de l'être insuffisamment), et donc de "choir" comme il se doit en fin de saison ... et la chrysalide avec ! Est-ce un inconvénient ? un avantage ? ni l'un ni l'autre ? ... je ne saurais dire !
 
 
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide hivernante prête à éclore, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide hivernante prête à éclore, photo 2. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide estivale prête à éclore, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius)  chrysalide estivale prête à éclore, en main.
A l'approche de l'éclosion, le graphisme et la coloration des ailes du futur papillon deviennent visibles par transparence.
Vous noterez leur meilleure "lisibilité" sur les chrysalides estivales.
 
 ... et quand tout se passe bien !
Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) , adulte en main. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) , adulte  à butiner, photo 1. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) , adulte  à butiner, photo 2 Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) , adulte  à butiner, photo 3. Le Flambé ou Voilier (Iphiclides podalirius) , adulte  à butiner, photo 4.
.... pour le plaisir des yeux !
 
Les "cousins" ... pour info !
 
Machaon (Papilio machaon), adulte étalé. Alexanor (Papilio alexanor) adulte étalé. Hospiton (Papilio hospiton) adulte étalé. Voilier blanc (Iphiclides feisthameli) adulte étalé.
de gauche à droite: 1)- le Machaon (Papilio machaon); 2)- l'Alexanor (Papilio alexanor); 3)- l'Hospiton (Papilio hospiton), Corse, espèce protégée;
4)- le Flambé blanc ou Voilier blanc (Iphiclides feisthameli), a été longtemps considéré comme une sous-espèce de podalarius.
 
 
En guise de conclusion .....
S'il me fallait définir ce qu'est l'entomologie ...

A la manière de l'illustre Sully, et de ses célèbres "mamelles", je dirais que la curiosité, la patience, et le sens de l'observation sont celles de l'entomologie ...

... qu'il me plaît de définir comme étant par excellence la "Science des curieux".
 
Le monde des bestioles étant tellement vaste et complexe, vous aurez compris ... qu'une 3e mamelle s'imposait !
 
FIN
  
les pages entomologiques d' andré lequet : http://www.insectes-net.fr