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   - 2)- Les
   "Paracoprides"
 
   
   -  
 
   
   - Il s'agit d'espèces vivant dans
   l'excrément, mais nidifiant dans le sol, à son
   aplomb. C'est le cas des Onthophages, insectes également de
   petite taille (n'excédant pas le cm), mais au corps
   nettement plus trapu que les Aphodius. Les galeries sont peu
   profondes (quelques cm), diverticulées, et chaque
   cul-de-sac sert de réceptacle à un uf et
   à la nourriture de la future larve. Les 2 espèces
   présentées sont parmi les plus communes et les plus
   répandues.
 
   
   -  
 
   
   - Ontophagus vacca
   
   Ontophagus
   taurus 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - On trouve également bon nombre
   d'insectes d'assez grande taille (1 à 2 cm) tels que les
   Copris et les Typhaeus dont les mâles portent de fortes
   cornes (unique et céphalique pour le premier, triple et
   thoracique pour le second). On trouve également diverses
   espèces de Géotrupes, mais contrairement aux
   bousiers précités les sexes sont morphologiquement
   comparables. Les galeries de ces insectes sont nettement plus
   profondes, de l'ordre de 15 à 30 cm selon la nature du sol.
   Elles sont là aussi diverticulées, chaque
   espèce ayant ses propres configurations. La galerie du
   Minotaure (Typhaeus typhoeus), N° 2 ci-dessous, passe
   pour pouvoir excéder le mètre pour peu que terrain
   s'y prête. 
 
   
   -  
 
   
   -  

 
   
   - 1: Copris hispanus,
   2: Typhaeus typhoeus,
 
   
   - 3: Geotrupes mutator,
   4: Chironitis irroratus,
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - le Copris lunaire
   (Copris lunaris)
 
   
   
   
   
 
   
   - Le mâle du Copris
   lunaire.
 
   
   - Vous noterez qu'il s'agit d'un individu
   "major", c'est-à-dire à grande corne, par opposition
   à la forme "minor", et donc à petite corne. Vous
   noterez encore que cette variabilité se retrouve
   fréquemment chez les mâles des insectes "cornus" (tel
   l'Oryctes nasicornis), ou aux mandibules hypertrophiées
   (Lucane par exemple)
 
   
   - . 
 
   
   -  
 
   
   
   
   
   
 
   
   - ... et la femelle de ce
   même Copris lunaire !
 
   
   - Vous noterez l'absence de corne,
   ou plus exactement l'existence d'une simple ébauche
   terminée par 2 petites pointes,
 
   
   - le tout donnant l'impression
   d'une corne cassée
 
   
   -  
 
   
   - .
 
   
   - Copris hispanus ! ....
   
   .... Copris lunaris
   ! 
   
   - Ne pas confondre
   !
 
   
   - Nettement plus gros, le Copris
   espagnol se rencontre également en France, mais
   essentiellement sur le pourtour méditerranéen, et la
   Corse
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - .... et le
   Minotaure (Typhaeus typhoeus)
 
   
   
   
   
   
   
   - Avec ses 3 cornes thoraciques,
   l'espèce, à nulle autre pareille, est
   aisémement reconnaissable ... du moins pour le mâle
   !
 
   
   - La femelle, à droite,
   ressemble à un géotrupe, mais elle s'en distingue
   par la présence d'amorces de cornes sur le bord
   antérieur du thorax.
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - autres
   Géotrupes !
 
   
   
   
 
   
   -  
 
   
   - La faune française
   comporte une douzaine d'espèces de "Geotrupes", certaines
   très ressemblantes.
 
   
   - Geotrupes mutator, ci-dessus,
   compte parmi les plus communes et les plus grosses (il peut
   atteindre 25 mm).
 
   
   - Le Geotrupes (Trypocopris)
   pyrenaeus (ci-dessous), tout comme le vernalis, se distingue de la
   plupart des autres espèces par des élytres
   pratiquement lisses. 
 
   
   -  
 
   
   
   
   
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - .... et un
   régal pour les yeux !
 
   
   
   
   
   
   
   
 
   
   -  Aussi surprenant que cela
   puisse paraître il s'agit encore du Geotrupes (Trypocopris)
   pyrenaeus, mais cette fois de la sous-espèce "coruscans" du
   Portugal .
 
   
   - Vous noterez l'extrême brillance
   de la carapace, et l'intensité du miroitement des verts et
   des cuivres. Vous remarquerez également le bicolorisme
   parfois bien tranché (thorax vert, élytres cuivre),
   et la puissance des mandibules falciformes. Vous noterez enfin que
   je dois ces superbes bestioles à l'ami Frank ( que je ne
   saurais trop remercier ! ), et qu'une
   vidéo "Youtubienne" couronne le
   tout, telle la cerise sur le
   gâteau !
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   -  3)-
   Les "Télécoprides"
 
   
   -  
 
   
   - Ce terme se rapporte aux espèces
   qui emportent leurs "victuailles", notamment en vue de la
   reproduction. Ce sont les "vrais" scarabées et le
   "sacré" (Scarabaeus sacer, N°1 ci-dessous)
   en
   est un peu l'archétype. Avec
   ses trois bons centimètres ce dernier est le plus grand des
   coprophages français. Ce sont des espèces
   méditerranéennes, et ce sont elles qui
   confectionnent les fameuses boulettes ou pilules que ces insectes
   peuvent rouler assez loin avant de les enterrer, soit pour les
   consommer, soit pour y pondre. 
 
   
   -  
 
   
   -   

 
   
   - 1: Scarabaeus sacer,
   2: Scarabaeus laticollis,
 
   
   - 3: Scarabaeus
   variolosus 4: Scarabaeus
   semipunctatus,
 
   
   - 5: Gymnopleurus
   flagellatus
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - Scarabaeus ...
   
   
   
   
   .... sacer ! 
   
   - Le scarabée sacré
   dans ses oeuvres!
 
   
   - ( Rappel: une page entomo
   lui est consacrée ! )
 
   
   -  
 
   
   -  
 
   
   - Scarabaeus ...
   
   
   
   
   ... variolosus ! 
   
   - Vous noterez qu'il s'agit d'un
   "voisin", géographiquement parlant,
 
   
   - car cette espèce n'est
   pas française, ou ne l'est plus, son ex-présence
   demandant semble-t-il confirmation. 
 
   
   -  
 
   
   - Rôle
   écologique
 
   
   -  
 
   
   - Les bousiers sont des insectes
   éminemment utiles car ils contribuent très
   efficacement à l'assainissement de notre environnement par
   l'élimination physique des excréments de toutes
   nature, soit en les consommant soit en les enfouissant. Dans cette
   dernière alternative les galeries aèrent les sols et
   les excréments les fertilisent. Dans les zones de
   pâturages les bousiers jouent également un rôle
   économique non négligeable car la dégradation
   naturelle d'une simple bouse peut demander plusieurs mois, et
   durant ce laps de temps l'herbe sous-jacente ne repousse pas. Par
   extrapolation on imagine aisément qu'une accumulation de
   ces bouses conduirait à une perte d'exploitation et donc
   à un manque à gagner. 
 
   
   -  
 
   
   - Dans le même esprit il faut savoir
   que certains antiparasitaires vétérinaires, tel
   l'Ivermectine, utilisés chez les bovins, équins, et
   ovins perdurent dans les excréments et sont nocifs (voire
   mortels) pour tous les insectes coprophages, adultes et larves. En
   outre ce type de molécule a une forte rémanence, de
   l'ordre de plusieurs mois, d'où un impact important. A
   terme la généralisation de tels produits serait
   évidemment désastreuse pour l'environnement et bien
   sûr pour les activités agricoles concernées.
   Par ailleurs rappelons que les bousiers et leurs larves
   représentent une biomasse très importante qui sert
   de nourriture à de nombreux animaux (oiseaux, batraciens,
   mammifères insectivores). 
 
   
   -  
 
   
   
   
   FIN 
   
   -  
 
   
   
 
   
   - les pages entomologiques d'
   andré lequet
   :
   http://www.insectes-net.fr